Chaud, la Grèce !
La première impression en arrivant à Athènes, capitale grècque, a été cette chaleur étouffante ! A la sortie du métro, une bouffée d’air bouillant est venue nous fouetter le corps entier, déjà marqué par la marche et les sacs à dos. Vous savez, cette sensation de souffle coupé que l’on peut ressentir en sortant d’un commerce climatisé un jour de canicule… Il faut dire qu’avec 38°C à l’ombre, les seuils étaient atteints. C’était sans compter le soleil qui tape sur notre visage à l’arrêt de bus, les gaz d’échappement qui directement viennent carresser nos mollets, et cette incroyable pollution qui vient nous piquer la gorge dès les premières minutes d’attente. C’est simple : une horreur.
Le port du Pirée est problablement le pire port que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant. Un véritable capharnaüm ! Tout par dans tous les sens ! Les voyageurs, les accompagnants, les voitures, les taxis, le personnel du port. Ca klaxonne et ça bouche dans tous les coins.
La traversée de 3h jusque l’île de Syros était plus paisible, et l’arrivée au port de la ville principale bien plus organisée !
Malgré l’insularité, la sensation de chaleur est toujours très présente. Ermoupoli est une très belle ville (photo ci-contre), avec un charme indéniable, une belle ambiance. Une ville évidemment touristique mais sans excès. C’est de là que nous prenons le bus pour nous enfoncer dans la Grèce profonde, rurale. C’est une terre aride et sèche, presque désertique… des blocs de maisons disséminés ici et là ponctuent le paysage, parmi lesquelles certaines sont blanches et teintées de volets bleus. Mais elles ne sont pas majoritaires. J’avais cette représentation, comme beaucoup, d’une Grèce riche en ce type d’habitations. J’ai été frappé en réalité par un nombre assez conséquent de maisons entièrement grises, vides, sans fenêtres et sans portes, qui viennent contraster avec la couleur du coeur d’Ermoupoli. Etaient-elles en contruction ? Ou sont-elles abandonnées ?
A côté d’une capitale dynamique qui grouille de vie, et loin des idéaux touristiques, j’ai eu par moment le sentiment d’un pays, certes magnifique, mais qui ne peut cacher les stigmates d’une crise financière et politique toujours d’actualité…